Martin PEYNAUD en quelques mots :
Diplômé de l’École Navale et de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE), officier de Marine, je suis en charge de la maintenance des hélicoptères de combat de la Marine Nationale sur la Base de l’Aéronautique Navale (BAN) d’Hyères.
Après deux premières années passées dans les services techniques de la BAN ainsi qu’au sein de l’Atelier Industriel Aéronautique (AIA) de Cuers-Pierrefeu, j’ai occupé pendant trois ans les fonctions de commandant adjoint des services techniques de la Flottille 31F équipée d’hélicoptères Caïman Marine. Notre objectif était alors de créer les premiers détachements de Caïman Marine embarqués sur frégate en vue de remplir les nombreuses missions de la Marine et d’exploiter au maximum les capacités opérationnelles de cet hélicoptère de nouvelle génération.
Riche de cette expérience extraordinaire je suis ensuite parti à bordeaux pour occuper des postes de manager des contrats de soutien puis de chef de la section d’expertise technique de la flotte Caïman au sein de la Direction de la Maintenance Aéronautique (DMAé).
Enfin, j’occupe désormais les fonctions de chef du Service de Soutien Opérationnel (SSO) de la BAN d’Hyères, où je suis responsable du soutien technique aéronautique auprès des trois flottilles de la base.
Présentation de la Structure
Base de l’Aéronautique Navale – BAN d’Hyères
Créée en 1925, la BAN d’Hyères est la seule base de l’aéronautique navale de la Marine nationale située dans le sud de la France.
Elle accueille 3 flottilles d’hélicoptères : la 31F (Caïman Marine), la 35F (Dauphin) et la 36F (Panther), ainsi que le Centre d’Expérimentations Pratiques de l’Aéronautique navale (CEPA/10S).
Active 24/365, elle est le pivot des opérations aéromaritimes de la région et point d’appui pour les dispositifs interarmées. Au total, la BAN d’Hyères met en œuvre et soutient une trentaine d’hélicoptères déployés à terre ou sur les bâtiments de la Force d’Action Navale présents sur toutes les mers du globe.
Sujet de l’intervention
Maintenance en conditions extrêmes : cas des hélicoptères embarqués