François DECOURT en quelques mots :
Né en 1969, ingénieur en chef de l’armement, François Decourt est ancien élève de l’École polytechnique (promotion 1988) et de l’École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace, Sup’aéro – désormais ISAE-SUPAERO – (promotion 1993).
De 1993 à 2000, il exerce diverses responsabilités dans le domaine des systèmes d’information opérationnels, au sein de la direction générale de l’armement. Pendant cette période, il est successivement en charge d’activités de maquettage de systèmes d’information pour les trois armées, responsable d’un département de veille technologique dans le même domaine, puis en charge de la conduite d’opérations urgentes de systèmes d’information et de communication.
En 2000, il est nommé directeur du programme d’armement SICA (système d’information et de commandement des armées), système dédié au fonctionnement opérationnel de la communauté interarmées du renseignement et de la conduite des opérations militaires, destiné in fine à fournir aux décideurs militaires du plus haut niveau et au pouvoir politique une vision globale, précise et complète de la situation des forces françaises et de leur environnement, et de transmettre les décisions et consignes jusque sur les théâtres d’opérations. En 2003, il cumule temporairement ces attributions avec la conduite de l’opération d’ensemble tout juste créée «systèmes d’information et de communication du pôle stratégique de Paris », projet précurseur des regroupements d’organismes réalisé plus tard sur le site de Balard.
De fin 2003 à février 2005, il est officier traitant au sein de la division de l’état-major des armées en charge de la conduite des opérations d’armement, faisant ainsi le lien entre l’état-major et les services de la DGA en charge des opérations concernées.
De février 2005 à avril 2006, au sein de la direction des opérations de la DGA, il prend la responsabilité de l’ensemble des programmes de réseaux d’infrastructure militaires, périmètre incluant alors, outre les réseaux militaires «classiques» (Socrate, MTBA, MTGT, et la préparation du partenariat public-privé RDIP pour les réseaux locaux des bases aériennes), les programmes de transmissions de la dissuasion nucléaire.
En avril 2006, il rejoint la direction technique de la DGA en tant que sous-directeur technique de l’établissement de Bruz alors encore connu sous le nom de centre d’électronique de l’armement (CELAR), qui deviendra par la suite DGA Maîtrise de l’information ; à ce titre il est notamment en charge de consolider le fonctionnement conjoint de douze métiers techniques très variés et de préparer le volet « expertise et essais » de la fusion alors en préparation avec le laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques (LRBA).
En septembre 2010, il est affecté au sein de la DIRISI (direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information du Ministère de la Défense), opérateur des systèmes d’information et de communication du Ministère, d’abord comme chargé de mission, puis directeur du service central ingénierie, service en charge de la rationalisation technique et de la conduite des grands projets de la DIRISI.
En juillet 2013, il revient à la DGA en tant que chef de la division des enquêtes de coûts, dont les enquêteurs sont chargés de contrôler les éléments de coûts générés chez les maîtres d’œuvre industriels de Défense pour la réalisation des prestations commandées par le Ministère.
De l’été 2016 à l’été 2019, il est directeur adjoint de l’ISAE-SUPAERO, cinquième grande école d’ingénieurs française, dont la tutelle est exercée par la DGA au nom du ministère des armées. L’ISAE-SUPAERO compte environ 1700 étudiants inscrits, d’une cinquantaine de nationalités, sur différents cursus d’ingénieur, de mastère spécialisé, de master et de doctorat.
Au 1er août 2019, il rejoint l’AIA de Cuers-Pierrefeu en tant que sous-directeur technique et directeur adjoint ; il est nommé directeur de ce même établissement au 1er septembre 2023.
Il est Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’Honneur et de l’Ordre national du Mérite ; il est par ailleurs membre du Cercle des ceintures noires de la fédération française de judo.
Présentation de la Structure
L’ Atelier Industriel de l’ Aéronautique (AIA) de Cuers-Pierrefeu, (SIAé)
La mission principale de l’AIA de Cuers-Pierrefeu est d’assurer la maintenance du niveau de soutien industriel (NSI) des cellules et des équipements des aéronefs des forces armées qui lui sont confiés :
- Aéronautique Navale : l’Atlantique (ATL2), le Hawkeye (E-2C), les hélicoptères NH90 – Caïman en version NFH (Nato Frigate Helicopter), le Dauphin/Panther (DAUPAN)
- Armée de Terre : NH90 en version TTH (Tactical Transport Helicopter)
Doté de ses deux niches technologiques, le Pôle Conception et la Division Radômes & Composites, il assure le maintien en condition opérationnelle (MCO) de simulateurs, d’entraîneurs tactiques et de pilotage, de bancs de test et de systèmes opérationnels sol, ainsi que la fabrication et le MCO de radômes d’aéronefs militaires.
Les différentes antennes de l’AIA de Cuers-Pierrefeu :
Plus de 1000 personnes travaillent sur les différents sites rattachés à l’AIA de Cuers-Pierrefeu :
- Le site principal est situé sur les communes de Cuers et de Pierrefeu.
- L’antenne d’Hyères, situé sur la base aéronautique navale de Hyères, assure la maintenance des NFH et des Dauphin/Panther au plus près des Forces (NSO).
- L’antenne de Phalsbourg en cours de création, situé au sein du 1er RHC, assurera la maintenance des TTH au plus près des Forces.