Gregory GOLF en quelques mots :

Doté d’une base technique multiple et fort de nombreuses relations dans le secteur défense/sécurité/aéronautique, j’ai développé de solides compétences en gestion de projets et affirmé mon potentiel en stratégie d’entreprise avec un leitmotiv de transformer les innovations en produits et bien positionner les entreprises dans leur chaine de valeur cible.

Gregory GOLF
Gregory GOLFDirecteur Général Adjoint - ATEM

Aujourd’hui, je mobilise toutes mes compétences et mon enthousiasme au service d’Atem Group en tant que Directeur Général Adjoint. Atem Group est composé aujourd’hui de 3 PME :

  • Atem RF&M (RadioFrequency & Microwave) : PME industrielle dotée d’un savoir-faire unique dans l’assemblage de câbles coaxiaux hyperfréquence (HF) et dans la conception et la réalisation de sous-ensembles HF
  • VN Composites : PME spécialisée en matériaux composites qui a rejoint le groupe à l’été 2020
  • Atem E&S (Electronics & Systems) : PME spécialisée dans la conception et la réalisation de produits électroniques durcis principalement pour la défense (écrans, Panels PC, consoles, tables tactiles, baies électroniques, calculateurs embarqués…) et dans le groupe depuis fin 2022

Mon rôle est de développer le groupe et d’accompagner l’ensemble des collaborateurs afin de leur permettre de donner leur meilleur potentiel. Ma passion est d’écrire une histoire commune autour de la technologie, l’industrie, les valeurs humaines pour la croissance durable des PME.

Présentation de la Structure

Atem : Radio Frequency & Microwave

Atem réalise des liaisons coaxiales hyperfréquence (HF) à façon pour les industries les plus critiques comme la défense et l’aéronautique pour des applications radar, de télécommunication et navigation.

La société conçoit et réalise également des sous-ensembles hyperfréquences pour des bancs de test ou des imageurs embarqués. A terme, l’entreprise, située à Solliès-Pont, à l’est de Toulon, ambitionne de devenir un des leaders des systèmes de visualisation durcis pour le marché militaire français et un partenaire industriel de premier plan à l’export pour les grands comptes en participant à des programmes offset.

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Atem concrétise l’ensemble de sa production sur site : ce sont plus de 60 000 liaisons coaxiales et une dizaine d’intégrations HF qui sortent de ses ateliers chaque année. Elle mise sur un savoir-faire français et un processus qualité de haut niveau : la société est ainsi ISO 9001, EN 9100 et ISO 14 001.

Ses clients principaux sont les grands comptes de la défense (MBDA, Thales, Safran) et leurs sous-traitants électroniques de rang 1 ainsi qu’Airbus pour la connectivité à bord de l’aviation commerciale.

Lauréat du plan France Relance, Atem est fortement mobilisée sur la préservation du patrimoine industriel français. Une démarche qui l’a conduite à faire l’acquisition de la société VN Composites en 2020 et à reprendre les activités de l’entreprise EPCOTS en créant une filiale Atem Electronics & Systems en 2022.

Autour de son expertise cœur, la maîtrise des hyperfréquence, Atem a engagé depuis quelques années une diversification de ses activités notamment dans le domaine de la sécurité avec sa solution de radar mobile RAMSES.

Plus récemment, elle s’est investie dans la recherche sur les technologies habilitantes indispensables au lancement de l’ordinateur quantique en portant le projet QRYOLink.

Atem group compte désormais 45 collaborateurs.

Sujet de l’intervention

Le projet Minotaure : gestion de l’obsolescence des cartes électroniques

Les grands programmes énergie / navale/ aéronautiques induisent la mise en œuvre de systèmes électroniques utilisés en situation opérationnelle sur de très longues périodes, et, pour beaucoup, au-delà des périodes contractuelles de support après-vente (SAV). Ils nécessitent une attention particulière en cas de défaillance car certains composants ne sont plus référencés, imposent un retro-engineering indispensable et une requalification complète avant leur réinstallation sur les produits d’origine (centrales, bâtiments de la Marine Nationale, aéronefs, …).

La crise sanitaire a mis en évidence ce point de faiblesse majeur concernant la fourniture de systèmes électroniques (Supply chain) ; il n’est dès lors plus acceptable d’être complètement dépendant de fournisseurs étrangers pour ces systèmes électroniques vieillissants. Les délais de reconception, de fournitures, ainsi que toutes les phases de montée en maturité industrielle des cartes électroniques représentent des risques qui ne peuvent plus être subits par les grands Donneurs d’Ordres. En plus du contexte COVID19 et de la guerre en Ukraine, le Brexit fragile également les supply chains historiques du fait du poids des fournisseurs britanniques pour ces systèmes.

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Au fil du temps et des stratégies d’achats ou de réorganisation, les compétences autrefois présentes en interne chez les grands donneurs d’Ordres ont été diffusées sur toute la chaîne de valeur (et parfois à des niveaux très profonds en matière de cascade de responsabilité). Outre les compétences, les moyens dédiés à la conception de systèmes électroniques, aux tests, aux qualifications, au MCO, … ont été opérés par les fournisseurs, pour partie étrangers et non communautaires. On observe aussi que les grands Donneurs d’Ordres disposent encore de ces moyens dédiés à la conception de systèmes électroniques (héritage historique dormant).

Le projet Minotaure permettra aux acteurs des filières énergie, naval et aéronautique, de se réapproprier la maîtrise des moyens dédiés à la conception/qualification/tests/MCO de cartes électroniques en les réhabilitant (sonars, salles banches, CEM, prototypages, préséries, …) ; ces moyens pourront être opérés localement par des tierces parties, en l’occurrence des entreprises du territoire de la Région Sud (EMS et Bureaux d’études). Les grands Donneurs d’Ordres, dans leur position de Design Autority, sécuriseront ainsi la disponibilité opérationnelle de leurs installations, pour le bénéfice de leurs clients.

  • L’union fait la force (ETI virtuelle, « Chasser en meute », relation de confiance dans la durée)
  • Relocaliser les activités de réparation électronique (résilience, compétences, lead-time)
  • Pousser la réparabilité des cartes et systèmes électroniques (expertise, diagnostic, rétroingénierie, économie circulaire)